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FR🇫🇷 :
Vu depuis l’espace, l’armée russe mène une préparation massive de frappes aériennes contre la 2e ligne défensive ukrainienne. J’ai localisé près de 1 000 frappes aériennes sur une petite portion du front entre Pokrovsk et Kostiantynivka. C’est tout simplement massif.

Sur une zone restreinte, j’ai cartographié environ 950 frappes récentes dispersées sur des champs et des lisières de forêts proches des positions ukrainiennes. Ces frappes ont commencé autour du 25 mai, il y a moins de 20 jours, après que les troupes russes ont progressé sur cette ligne défensive. On voit clairement la disparition progressive des positions ukrainiennes sous les frappes répétées. Cette zone correspond à celle que j’ai identifiée comme la prochaine cible de l’offensive russe, qui tenterait d’atteindre Droujkivka tout en évitant le combat urbain à Pokrovsk. Les images satellite Sentinel-2 montrent à quel point ces frappes sont massives, souvent précises, ciblant principalement les lisières d’arbres, en réponse à la nouvelle stratégie ukrainienne de positions plus petites et camouflées. Elles sont concentrées sur le flanc ouest des récents gains russes, près des fossés antichars. Il y a moins de frappes sur l’axe Droujkivka-Kostiantynivka, ce qui peut indiquer deux choses : soit les positions ukrainiennes y sont moins solides, soit l’objectif russe est d’encercler Pokrovsk par l’est.

Cela permettrait potentiellement de relancer le front ouest de Pokrovsk tout en attaquant simultanément par l’est, pour capturer Pokrovsk et Kostiantynivka avant 2026. Il n’existe pas ailleurs en Ukraine, à part à Sumy (j’y reviendrai), une telle concentration de frappes aériennes. Par exemple, au sud de Pokrovsk, dans l’un des secteurs les plus actifs, on observe à peine une quinzaine de frappes récentes. Ce n’est pas la première fois que j’observe une telle densité de frappes sur un périmètre réduit : c’était déjà le cas à Robotyne en 2023 ou à Koursk en 2024. Une concentration similaire est visible dans l’oblast de Sumy, au nord de la ville, notamment dans les forêts où les soldats ukrainiens se cachent pour contenir l’offensive russe. Il y a peu de vidéos récentes du terrain montrant ces frappes, mais j’en ai trouvé une au nord de Nova Poltavka, localisée par @giK1893. Grâce aux images satellites, je peux effectuer beaucoup de travail OSINT sur les fortifications, les axes d’offensive, les frappes aériennes...

EN🇬🇧 :

Seen from space, the Russian army is carrying out a massive airstrike preparation against the 2nd Ukrainian defensive line. I located nearly 1,000 airstrikes on a small section of the frontline between Pokrovsk and Kostiantynivka. This is simply massive. In a compact area, I mapped around 950 recent airstrikes scattered across fields and treelines near Ukrainian positions. These strikes started around May 25, less than 20 days ago, after Russian troops made progress on the defensive line. You can clearly see how Ukrainian positions disappear after repeated airstrikes. This area is the one I marked as the likely next objective of the Russian offensive, aiming to reach Droujkivka while avoiding direct fighting inside Pokrovsk. Sentinel-2 satellite imagery shows how large and targeted these airstrikes are, often striking treelines directly in response to Ukraine’s new tactic of smaller, hidden positions. Most of these strikes are located on the western salient of recent Russian gains, near anti-tank ditches. There are fewer strikes along the Droujkivka-Kostiantynivka axis, which suggests two possibilities: either Ukrainian positions there are weaker, or Russia aims to encircle Pokrovsk from the east. This could allow them to reopen the western Pokrovsk front while launching attacks from the east, potentially achieving the goal of capturing Pokrovsk and Kostiantynivka before 2026. There is no other place in Ukraine, aside from Sumy (which I’ll address), where this level of concentrated airstrikes can be seen.
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Vu depuis l’espace, l’armée russe mène une préparation massive de frappes aériennes contre la 2e ligne défensive ukrainienne. J’ai localisé près de 1 000 frappes aériennes sur une petite portion du front entre Pokrovsk et Kostiantynivka. C’est tout simplement massif.

Sur une zone restreinte, j’ai cartographié environ 950 frappes récentes dispersées sur des champs et des lisières de forêts proches des positions ukrainiennes. Ces frappes ont commencé autour du 25 mai, il y a moins de 20 jours, après que les troupes russes ont progressé sur cette ligne défensive. On voit clairement la disparition progressive des positions ukrainiennes sous les frappes répétées. Cette zone correspond à celle que j’ai identifiée comme la prochaine cible de l’offensive russe, qui tenterait d’atteindre Droujkivka tout en évitant le combat urbain à Pokrovsk. Les images satellite Sentinel-2 montrent à quel point ces frappes sont massives, souvent précises, ciblant principalement les lisières d’arbres, en réponse à la nouvelle stratégie ukrainienne de positions plus petites et camouflées. Elles sont concentrées sur le flanc ouest des récents gains russes, près des fossés antichars. Il y a moins de frappes sur l’axe Droujkivka-Kostiantynivka, ce qui peut indiquer deux choses : soit les positions ukrainiennes y sont moins solides, soit l’objectif russe est d’encercler Pokrovsk par l’est.

Cela permettrait potentiellement de relancer le front ouest de Pokrovsk tout en attaquant simultanément par l’est, pour capturer Pokrovsk et Kostiantynivka avant 2026. Il n’existe pas ailleurs en Ukraine, à part à Sumy (j’y reviendrai), une telle concentration de frappes aériennes. Par exemple, au sud de Pokrovsk, dans l’un des secteurs les plus actifs, on observe à peine une quinzaine de frappes récentes. Ce n’est pas la première fois que j’observe une telle densité de frappes sur un périmètre réduit : c’était déjà le cas à Robotyne en 2023 ou à Koursk en 2024. Une concentration similaire est visible dans l’oblast de Sumy, au nord de la ville, notamment dans les forêts où les soldats ukrainiens se cachent pour contenir l’offensive russe. Il y a peu de vidéos récentes du terrain montrant ces frappes, mais j’en ai trouvé une au nord de Nova Poltavka, localisée par @giK1893. Grâce aux images satellites, je peux effectuer beaucoup de travail OSINT sur les fortifications, les axes d’offensive, les frappes aériennes...

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Seen from space, the Russian army is carrying out a massive airstrike preparation against the 2nd Ukrainian defensive line. I located nearly 1,000 airstrikes on a small section of the frontline between Pokrovsk and Kostiantynivka. This is simply massive. In a compact area, I mapped around 950 recent airstrikes scattered across fields and treelines near Ukrainian positions. These strikes started around May 25, less than 20 days ago, after Russian troops made progress on the defensive line. You can clearly see how Ukrainian positions disappear after repeated airstrikes. This area is the one I marked as the likely next objective of the Russian offensive, aiming to reach Droujkivka while avoiding direct fighting inside Pokrovsk. Sentinel-2 satellite imagery shows how large and targeted these airstrikes are, often striking treelines directly in response to Ukraine’s new tactic of smaller, hidden positions. Most of these strikes are located on the western salient of recent Russian gains, near anti-tank ditches. There are fewer strikes along the Droujkivka-Kostiantynivka axis, which suggests two possibilities: either Ukrainian positions there are weaker, or Russia aims to encircle Pokrovsk from the east. This could allow them to reopen the western Pokrovsk front while launching attacks from the east, potentially achieving the goal of capturing Pokrovsk and Kostiantynivka before 2026. There is no other place in Ukraine, aside from Sumy (which I’ll address), where this level of concentrated airstrikes can be seen.

BY Clément Molin


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The company maintains that it cannot act against individual or group chats, which are “private amongst their participants,” but it will respond to requests in relation to sticker sets, channels and bots which are publicly available. During the invasion of Ukraine, Pavel Durov has wrestled with this issue a lot more prominently than he has before. Channels like Donbass Insider and Bellum Acta, as reported by Foreign Policy, started pumping out pro-Russian propaganda as the invasion began. So much so that the Ukrainian National Security and Defense Council issued a statement labeling which accounts are Russian-backed. Ukrainian officials, in potential violation of the Geneva Convention, have shared imagery of dead and captured Russian soldiers on the platform. In 2018, Russia banned Telegram although it reversed the prohibition two years later. As a result, the pandemic saw many newcomers to Telegram, including prominent anti-vaccine activists who used the app's hands-off approach to share false information on shots, a study from the Institute for Strategic Dialogue shows. "Someone posing as a Ukrainian citizen just joins the chat and starts spreading misinformation, or gathers data, like the location of shelters," Tsekhanovska said, noting how false messages have urged Ukrainians to turn off their phones at a specific time of night, citing cybersafety. But Telegram says people want to keep their chat history when they get a new phone, and they like having a data backup that will sync their chats across multiple devices. And that is why they let people choose whether they want their messages to be encrypted or not. When not turned on, though, chats are stored on Telegram's services, which are scattered throughout the world. But it has "disclosed 0 bytes of user data to third parties, including governments," Telegram states on its website.
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