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La chose la plus importante pour comprendre la géopolitique

Le petit post d’hier me semble être une bonne occasion de rappeler une chose fondamentale en géopolitique.

Une chose que tous les véritables spécialistes de géopolitique vous diront, que ce soit Terra Bellum, La Revue Conflits, Xavier Moreau, et bien d’autres.

Nous vous disons tous la même chose, mais allez savoir pourquoi, ce concept ne semble toujours pas rentrer dans la tête de certains.

Alors laissez-moi le rappeler une fois de plus, ça ne fait jamais de mal de revenir aux bases :

En géopolitique, il n’y a ni alliés permanents, ni ennemis permanents. Il n’y a que des intérêts permanents.

Henry Kissinger l’avait déjà résumé parfaitement :

“America has no permanent friends or enemies, only interests.”


Ce concept, il est compris partout dans le monde.

Les Américains sont connus pour être archi-pragmatiques, les Chinois aussi, à la différence près que les États-Unis planifient sur 5 à 10 ans, tandis que la Chine pense sur 30 à 50 ans, voire plus.

L’Inde, la Russie, l’Amérique du Sud, l’Afrique, tous suivent la même logique.

Partout ailleurs qu’en Europe, les élites comme les peuples ont compris que la géopolitique, c’est avant tout l’art de défendre ses propres intérêts.

Et dans 90 % des cas, ces intérêts sont économiques.
Très rarement idéologiques, religieux ou culturels, ces derniers ne sont que des exceptions qui confirment la règle.

Mais il n’y a qu’en Europe où, à la fois les élites et la population, continuent de faire de l’anthropomorphisme politique : les européens semblent croire que les pays se comportent comme des personnes, qu’ils ont des amis, des émotions, des disputes.

Tout cela n’existe pas.

La réalité, c’est que l’écrasante majorité des décisions internationales sont dictées par l’économie et l’accès aux ressources.

Peu importe les grands discours ou les idéologies, la réalité des ressources finit toujours par l’emporter, parce qu’elle est empirique, matérielle et indépassable.

Un pays peut détester son voisin, mais si ce voisin est le seul à détenir une ressource vitale, il n’aura pas d’autre choix que de faire du business avec lui.

Voilà pourquoi, si vous appliquez ce principe directeur à vos analyses, vous retomberez toujours sur la même conclusion :

La Russie est et restera incontournable.
On ne peut pas faire sans elle.


Peu importe la russophobie ambiante, peu importe les idéologies, peu importe les guerres.

L’Europe, tôt ou tard, retournera en fin de compte à la caisse, acheter les ressources russes. Que cela prenne 5, 10 ou 15 ans, c’est inévitable.

Surtout que chaque année qui passe, renforce l'écart et ne fait qu'accentuer la suprématie de la Russie, qui prend une avance fulgurante, qui est devenu la plus grande puissance en Europe, avec la plus grosse économie, la plus grosse démographie, la plus grosse armée, la plus grosse avancée technologique, la plus grande capitale, et ainsi de suite.

Et tout ce cirque idéologique, ces discours de façade, ces guerres par procuration, ne feront que rendre encore plus évidente cette vérité : la Russie est un pilier structurel de l’équilibre mondial, une puissance absolument incontournable.

La Russie peut faire sans vous, mais ne vous pouvez pas faire sans elle.

Alors la prochaine fois que vous entendez un discours idéologique d’un président, une déclaration politique ou un incident diplomatique, demandez-vous :

Quels sont les intérêts économiques ou ressources vitales qui se cachent derrière cet événement ?

Où se trouvent ces ressources ? Quelles sont les zones contestées ?

Quelles sont les réalités géographiques et économiques qu’aucun discours ni aucune guerre ne pourra jamais changer ?


En appliquant cette grille de lecture, la géopolitique devient soudainement beaucoup plus claire et prévisible.

Et vous comprendrez bien avant tout le monde la logique derrière les événements, pendant que les autres s’agitent dans leurs émotions et leurs illusions idéologiques.

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Le petit post d’hier me semble être une bonne occasion de rappeler une chose fondamentale en géopolitique.

Une chose que tous les véritables spécialistes de géopolitique vous diront, que ce soit Terra Bellum, La Revue Conflits, Xavier Moreau, et bien d’autres.

Nous vous disons tous la même chose, mais allez savoir pourquoi, ce concept ne semble toujours pas rentrer dans la tête de certains.

Alors laissez-moi le rappeler une fois de plus, ça ne fait jamais de mal de revenir aux bases :

En géopolitique, il n’y a ni alliés permanents, ni ennemis permanents. Il n’y a que des intérêts permanents.

Henry Kissinger l’avait déjà résumé parfaitement :

“America has no permanent friends or enemies, only interests.”


Ce concept, il est compris partout dans le monde.

Les Américains sont connus pour être archi-pragmatiques, les Chinois aussi, à la différence près que les États-Unis planifient sur 5 à 10 ans, tandis que la Chine pense sur 30 à 50 ans, voire plus.

L’Inde, la Russie, l’Amérique du Sud, l’Afrique, tous suivent la même logique.

Partout ailleurs qu’en Europe, les élites comme les peuples ont compris que la géopolitique, c’est avant tout l’art de défendre ses propres intérêts.

Et dans 90 % des cas, ces intérêts sont économiques.
Très rarement idéologiques, religieux ou culturels, ces derniers ne sont que des exceptions qui confirment la règle.

Mais il n’y a qu’en Europe où, à la fois les élites et la population, continuent de faire de l’anthropomorphisme politique : les européens semblent croire que les pays se comportent comme des personnes, qu’ils ont des amis, des émotions, des disputes.

Tout cela n’existe pas.

La réalité, c’est que l’écrasante majorité des décisions internationales sont dictées par l’économie et l’accès aux ressources.

Peu importe les grands discours ou les idéologies, la réalité des ressources finit toujours par l’emporter, parce qu’elle est empirique, matérielle et indépassable.

Un pays peut détester son voisin, mais si ce voisin est le seul à détenir une ressource vitale, il n’aura pas d’autre choix que de faire du business avec lui.

Voilà pourquoi, si vous appliquez ce principe directeur à vos analyses, vous retomberez toujours sur la même conclusion :

La Russie est et restera incontournable.
On ne peut pas faire sans elle.


Peu importe la russophobie ambiante, peu importe les idéologies, peu importe les guerres.

L’Europe, tôt ou tard, retournera en fin de compte à la caisse, acheter les ressources russes. Que cela prenne 5, 10 ou 15 ans, c’est inévitable.

Surtout que chaque année qui passe, renforce l'écart et ne fait qu'accentuer la suprématie de la Russie, qui prend une avance fulgurante, qui est devenu la plus grande puissance en Europe, avec la plus grosse économie, la plus grosse démographie, la plus grosse armée, la plus grosse avancée technologique, la plus grande capitale, et ainsi de suite.

Et tout ce cirque idéologique, ces discours de façade, ces guerres par procuration, ne feront que rendre encore plus évidente cette vérité : la Russie est un pilier structurel de l’équilibre mondial, une puissance absolument incontournable.

La Russie peut faire sans vous, mais ne vous pouvez pas faire sans elle.

Alors la prochaine fois que vous entendez un discours idéologique d’un président, une déclaration politique ou un incident diplomatique, demandez-vous :

Quels sont les intérêts économiques ou ressources vitales qui se cachent derrière cet événement ?

Où se trouvent ces ressources ? Quelles sont les zones contestées ?

Quelles sont les réalités géographiques et économiques qu’aucun discours ni aucune guerre ne pourra jamais changer ?


En appliquant cette grille de lecture, la géopolitique devient soudainement beaucoup plus claire et prévisible.

Et vous comprendrez bien avant tout le monde la logique derrière les événements, pendant que les autres s’agitent dans leurs émotions et leurs illusions idéologiques.

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BY Robert Steuckers


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Emerson Brooking, a disinformation expert at the Atlantic Council's Digital Forensic Research Lab, said: "Back in the Wild West period of content moderation, like 2014 or 2015, maybe they could have gotten away with it, but it stands in marked contrast with how other companies run themselves today." Either way, Durov says that he withdrew his resignation but that he was ousted from his company anyway. Subsequently, control of the company was reportedly handed to oligarchs Alisher Usmanov and Igor Sechin, both allegedly close associates of Russian leader Vladimir Putin. Telegram does offer end-to-end encrypted communications through Secret Chats, but this is not the default setting. Standard conversations use the MTProto method, enabling server-client encryption but with them stored on the server for ease-of-access. This makes using Telegram across multiple devices simple, but also means that the regular Telegram chats you’re having with folks are not as secure as you may believe. But Kliuchnikov, the Ukranian now in France, said he will use Signal or WhatsApp for sensitive conversations, but questions around privacy on Telegram do not give him pause when it comes to sharing information about the war. Individual messages can be fully encrypted. But the user has to turn on that function. It's not automatic, as it is on Signal and WhatsApp.
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